Rhume des foins et yeux rouges : comment reconnaître une allergie ?

Tous ceux qui sont victimes d’allergie vous le diront : ils n’ont aucune peine à reconnaître les signes de ce mal qui les ennuie chaque année à peu près à la même période et toujours de la même façon : éternuements répétés, écoulement nasal, toux (voire asthme), yeux rouges, larmoyants et qui grattent. Quand il s’agit de la première crise, il est plus délicat de faire la différence avec un rhume banal, surtout s’il survient pendant une épidémie d’infection respiratoire. Une fois déclarée, l’allergie se reproduira malheureusement d’une année sur l’autre.

Comment se soigner ?
Les médicaments habituels du rhume sont sans effet. Les médicaments antiallergiques soulagent bien les symptômes (tant qu’on les prend). Les médecins généralistes prescrivent, selon les symptômes, des comprimés d’antihistaminiques, des gouttes oculaires ou des pulvérisations nasales. Ces traitements sont remboursés sur la base de 35%.
Les patients les plus gênés peuvent envisager une désensibilisation chez un allergologue. Il s’agit d’une sorte de « vaccination » contre les différents pollens auxquels vous êtes sensibles. Les résultats sont inconstants et le traitement contraignant car il nécessite plusieurs injections par mois et peut durer jusqu’à 3 ans. C’est toutefois le seul traitement qui puisse entraîner une guérison de l’allergie. Il faut attendre l’automne pour faire les tests de confirmation et commencer les piqûres. Bien évidemment, les antibiotiques, déjà sans intérêt dans le rhume banal, n’ont aucune utilité dans les rhumes allergiques.

Source : Bulletin du Réseau d’Observation Mancelle des Pathologies Infectieuses (ROMPI)