Numéro 2005_36

La prévention du palu continue plusieurs semaines après le retour

Le Dr GROG l’a déjà dit le 18 août mais beaucoup d’entre vous étaient encore en vacances. Il faut donc le redire : le paludisme est l’une des maladies les plus répandues dans le monde. Dans les pays tropicaux, des millions de personnes sont concernées et près d’un million d’entre elles (principalement des enfants en bas âge) en meurt chaque année. Pour autant, cette maladie ne touche pas que les habitants des pays lointains. En France, le nombre de cas de paludisme dit « importé » chez des personnes au retour de voyage est estimé à environ 7.000 par an, dont une vingtaine de décès. Cette maladie est due à un minuscule parasite qui est injecté dans le sang lorsqu’un moustique infecté nous pique. Les moustiques quant à eux se contaminent en piquant des humains déjà infectés. Le paludisme est donc répandu dans les régions où co-existent des moustiques sensibles au parasite et des humains infectés. Ces régions sont bien connues : Afrique (au sud du Sahara), Asie du sud-est, Amérique latine. On peut en avoir la liste exacte auprès de son médecin ou en consultant les sites internet de conseils aux voyageurs.

Il est indispensable, lorsque l’on voyage dans un des pays concernés, de prendre le traitement préventif pendant TOUTE LA DUREE prescrite par le médecin (entre 1 à 6 semaines APRES LE RETOUR suivant le produit utilisé). Les médecins connaissent bien cette maladie et son surnom familier : « palu ». Le palu se manifeste par des accès de fièvre, avec parfois des maux de tête et des courbatures intenses voire des troubles de conscience pouvant aller jusqu’au coma. Les accès palustres les plus graves peuvent se terminer par le décès. Les accès les plus dangereux surviennent dans les semaines qui suivent le retour.

Le palu est simple à diagnostiquer et à traiter, A CONDITION D’Y PENSER. En cas de fièvre dans les 6 semaines qui suivent un retour de voyage dans un pays chaud, n’attendez pas pour consulter et n’oubliez pas de signaler ce voyage à votre médecin pour l’aider à penser au palu et à vous soigner plus vite et mieux.

Source : Réseau d’Observation Mancelle des Pathologies Infectieuses, août 2005

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