Parlez de vos vacances à votre médecin !

Au retour de vacances, il arrive qu’on présente des signes de maladie peu inquiétants : épisode fébrile peu intense, éruption cutanée localisée, discrets troubles digestifs, etc. Parfois, ces manifestations sont plus spectaculaires : signes d’allure grippale, fatigue inexplicable, diarrhée ou douleurs gastriques, courbatures intenses, oedème d’un membre ou rougeurs cutanées, maux de tête, etc. Elles peuvent être la conséquence d’une maladie ayant débuté pendant les vacances : paludisme, parasitose digestive, fièvre consécutive à une piqûre de moustique (paludisme, arboviroses) ou de tiques (maladie de Lyme, encéphalite à tique), chikungunya, etc.
Certaines de ces affections peuvent être à la fois rares dans votre région de résidence et fréquentes dans celle où vous avez passé vos vacances. Pour en faire le diagnostic, votre médecin a besoin d’y penser. Pour être sûr qu’il soit en alerte, mieux vaut lui dire d’emblée où vous avez passé vos vacances.
Parfois les symptômes peuvent apparaître plusieurs mois après le retour de voyage, notamment dans les infections parasitaires digestives. Ayez le réflexe de parler de vos dernières vacances à votre médecin, même si la consultation se passe plusieurs mois après votre retour. Cela peut paraître bizarre de raconter en décembre à son médecin ce qu’on a fait pendant le mois d’août, mais cela peut faire gagner beaucoup de temps, éviter une flopée d’examens ou de médicaments inutiles et vous permettre de recevoir tout de suite un traitement adapté et efficace. Dans certains cas (paludisme par exemple), cela peut même vous sauver la vie.

Sources : Open Rome et Organisation Mondiale de la Santé, http://www.who.int