Numéro 2007_21

Ne gaspillons pas notre argent : respectons les doses et les durées prescrites

Quand un médicament est mis sur le marché, ceux qui le commercialisent doivent être capables de répondre à toutes sortes de questions précises. En particulier, ils doivent dire quelles sont les doses et les durées de traitement les plus à même d’obtenir les effets thérapeutiques prouvés en minimisant les risques de survenue d’effets indésirables. Pour répondre à ces questions, il faut dépenser environ 1 milliard d’Euros par médicament nouveau. Qui paye ces sommes ? Nous tous, soit indirectement par nos impôts (subventions à la recherche médicale, etc.) ou nos cotisations à l’Assurance–Maladie et à notre Mutuelle, soit directement pour la partie non remboursée des ordonnances.
Quand nous consommons les médicaments prescrits par notre médecin, il est souvent tentant de ne pas respecter les doses prescrites ou d’interrompre le traitement avant de l’avoir terminé. En matière d’antibiotiques, par exemple, ce manque de respect conduit à sélectionner des bactéries résistantes aux antibiotiques et à les diffuser à nos concitoyens. Si elles sont introduites dans les hôpitaux, ces bactéries résistantes sont une source d’infections parfois très graves et toujours très coûteuses. Qui paye ces dépenses facilement évitables ? Nous tous, là encore, par nos cotisations et par nos impôts.
Les médicaments de bonne qualité sont des produits de luxe dont la mise au point nous a coûté très cher. Quand nous en consommons, utilisons-les le mieux possible en respectant les doses et la durée prescrites. Inutile de gaspiller notre argent. Source : Open Rome

Antiviraux

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