Chik ?

Un cas possible de Chikungunya a été signalé le 18 juillet chez une patiente d’une trentaine d’années par un médecin de Gennevilliers (Hauts de Seine). Pour l’instant, ce cas n’est pas confirmé par les Autorités. Faut-il avoir peur de cette maladie en région parisienne ? A priori, NON, parce que le « moustique tigre » capable de transmettre cette maladie n’est pas implanté en Ile-de-France. En revanche, il est possible que la malade ait été piquée pendant ses vacances, dans une zone où le moustique tigre est bien répandu (iles de l’Océan indien notamment, Maldives, Seychelles, Maurice…).
A quoi reconnaît-on le Chikungunya ? La maladie se manifeste en moyenne 4 à 7 jours après la piqûre infectante, par l’apparition soudaine d’une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires récidivantes et parfois invalidantes (attitude du « marcheur courbé » qui a donné son nom à la maladie, dans la langue Makondé).
On n’a actuellement ni vaccin ni antiviral. Il faut donc se contenter de traitements symptomatiques à base d’antidouleurs et d’anti-inflammatoires. Même lors de l’épidémie de grande ampleur qui a sévi à La Réunion et à Mayotte en 2005-2006, les formes graves imposant une hospitalisation ont été très rares.

Source : Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports, 22 juillet 2008.
http :www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/actualite-presse/communiques/chikungunya-i