Numéro 2008_32

Les tatouages de l’été ne sont pas forcément anodins !

Pendant l’été, il est tentant de se faire faire un tatouage temporaire. La tentation est d’autant plus forte que c’est habituellement indolore et facile à effectuer. Cependant, cette technique fait courir un risque de réaction allergique locale : plaques rouges au niveau du tatouage, démangeaisons très intenses survenant quelques jours après et pouvant persister pendant 3 semaines. Plus rarement, des brûlures locales peuvent apparaître dans les minutes qui suivent, accompagnées ensuite d’une éruption locale rouge et chaude. Après quelques jours, la peau se met à peler abondamment aux endroits qui étaient très rouges.

Ces réactions sont dues aux produits utilisés pour les tatouages temporaires. Le plus nocif est le PPD (paraphénylène diamine), un produit chimique responsable de maladies professionnelles dans l’industrie du caoutchouc, la plasturgie, chez les utilisateurs de certaines encres et, surtout, chez les coiffeurs : de nombreuses teintures capillaires contiennent en effet du PPD.

Si vous présentez ce type de réaction après un tatouage temporaire, ne le traitez pas par le mépris : consultez un médecin pour qu’il vous prescrive un traitement adapté (crème aux corticoïdes, par exemple). Par la suite, faites confirmer par votre médecin traitant l’allergie au PPD. Si vous êtes allergique à ce produit, il faudra éviter notamment toutes les teintures capillaires qui en contiennent (henné par exemple).
Pour en savoir plus : http://agmed.sante.gouv.fr/pdf/1/fiche_presse_tatouage_2.pdf

Tatouvigilance

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