Rhume, grippe ou conjonctivite sans fièvre : allergie aux pollens ?
A la fin de l’hiver, deux sortes d’atteintes respiratoires ou oculaires peuvent toucher la population. Les unes sont d’origine infectieuse et leur traitement repose sur des médicaments symptomatiques (antifièvre, antidouleurs, antitussifs, désinfectants locaux, etc.), des antibiotiques ou des antiviraux. Les autres, liées à des réactions allergiques déclenchées notamment par les pollens, sont soignées par des médicaments qui freinent ces réactions allergiques.
Traiter une allergie par des antibiotiques est inefficace et peut même provoquer une allergie supplémentaire. Soigner une infection par un anti-allergique n’apporte aucun bénéfice et n’est pas dénué d’effets indésirables. Pour se soigner efficacement, il faut donc savoir à quelle cause on a affaire : agent infectieux ou substance allergisante.
Il n’est pas toujours facile de faire la part des choses mais, en pratique, il existe un critère simple : l’existence ou non de fièvre. La plupart des infections respiratoires s’accompagnent d’une montée de la température alors qu’habituellement, les réactions allergiques ne sont pas fébriles.
Pour décider de votre traitement, votre médecin traitant a besoin que vous preniez votre température.
Une bonne raison d’avoir un thermomètre dans votre armoire à pharmacie.
Source : Open Rome
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