Numéro 2009_34

Pensez aussi au palu !

Dans les pays tropicaux, des millions de personnes sont concernées, près d’un million d’entre elles (principalement des enfants en bas âge) en meurt chaque année, mais cette affection au surnom familier de « palu » ne touche pas que les habitants des pays lointains : en France, le nombre de cas dits « importés » chez des personnes au retour de voyage est estimé à environ 7.000 par an, dont une vingtaine de décès.
Les médecins connaissent bien cette maladie due à un minuscule parasite injecté dans le sang lorsqu’un moustique infecté nous pique. Les moustiques, eux, se contaminent en piquant des humains déjà infectés. Le paludisme est donc répandu dans les régions où co-existent des moustiques sensibles au parasite et des humains infectés. Il se manifeste par des accès de fièvre, avec parfois des maux de tête et des courbatures intenses voire des troubles de conscience pouvant aller jusqu’au coma
Lorsqu’on voyage dans un des pays concernés, il est indispensable de prendre le traitement préventif pendant toute la durée prescrite par le médecin (entre 1 à 6 semaines APRES LE RETOUR, suivant le produit utilisé). Les accès palustres les plus graves peuvent se terminer par le décès et les plus dangereux surviennent dans les semaines qui suivent le retour. Le palu est simple à diagnostiquer et à traiter, à condition d’y penser. En cas de fièvre dans les 6 semaines qui suivent un retour de voyage dans un pays chaud, n’attendez pas pour consulter et n’oubliez pas de signaler ce voyage à votre médecin pour l’aider à penser au palu.
Source : Open Rome

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