Numéro 2010_16

Quelques repères en cas de ganglion au niveau du cou ou de l’aisselle

La région du cou et le creux de l’aisselle, sous les bras, sont des zones riches en ganglions lymphatiques superficiels faciles à palper. La découverte d’un gros ganglion (une « adénopathie », c'est-à-dire un ganglion qui a l’air anormal parce que gros) est assez fréquente mais peut être source d’angoisse. Si vous êtes dans cette situation, n’oubliez pas quelques réflexes de bon sens :
- Au niveau de l’aisselle, la cause la plus fréquente est une petite plaie récente en amont du ganglion, c’est-à-dire au niveau de la main, de l’avant-bras ou du bras situé du côté du ganglion : coupures, griffures de chat, piqûres par des épines, etc. Le ganglion disparaîtra plusieurs semaines après la fin de l’infection.
- Au niveau du cou, le diagnostic peut être un peu plus compliqué. Il faut vérifier qu’il ne s’agit pas d’autre chose que d’un ganglion lymphatique : kyste, excroissance de la thyroïde, etc. Il faut aussi examiner la consistance, la mobilité et le nombre des ganglions. En cas d’infection, les ganglions sont souvent un peu douloureux. Il est impossible de dresser ici la liste des causes possibles d’un ganglion du cou tant elle est longue. Les plus fréquentes sont une infection du bras ou du cou, une mononucléose infectieuse ou une toxoplasmose. Parfois, la cause peut être beaucoup plus grave (cancer, maladie du sang, etc.). Dans ce cas, pour éviter de « rater le diagnostic », il faut ponctionner le ganglion pour analyser son contenu.

Source : Source : J. Landman-Parker. Conduite à tenir devant un ou plusieurs ganglions. Le Quotidien du médecin, n°8754, 24 avril 2010.

Ganglion

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