Si vous pensez que votre médecin se trompe, dîtes-le lui (avec douceur) !

Votre médecin ne peut pas tout savoir. Il peut lui arriver de mal apprécier votre mode de vie, votre situation familiale ou professionnelle, vos desiderata ou vos difficultés. Si vos explications manquent de clarté ou que la fatigue restreint ses capacités d’écoute, il risque de ne pas porter suffisamment attention à certains de vos symptômes.
Bref, l’erreur est humaine et votre médecin peut faire une erreur. Il n’est certes pas facile de mettre en cause la décision d’un praticien qu’on respecte et en qui on a confiance et il est souvent gênant de prolonger une consultation alors que le médecin est visiblement fatigué et las.
Si vous suspectez une erreur, il est important d’en limiter les conséquences et, dans ce cas, vous êtes votre principal garde-fou : en expliquant à votre médecin que vous vous posez des questions, vous stimulez sa vigilance et l’incitez à tenir compte de paramètres qu’il avait peut être sous-estimés.
Parfois cependant, votre inquiétude peut venir simplement du fait que vous avez du mal à comprendre la prescription qui vous est faite.
Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à exprimer vos doutes. S’il s’avère que votre médecin a fait une erreur, il va pouvoir rapidement la corriger. S’il ne s’agit pas d’une erreur, vous pourrez ainsi mieux comprendre sa prescription et mieux vous soigner.
Sources : Open Rome et Rencontres Prescrire 2010, Bruxelles (Belgique), 28-29 mai 2010.