Numéro 2014_16

Ouvrez vos fenêtres !

Des siècles durant, les médecins ont été convaincus que les maladies infectieuses (choléra, peste, etc.) se transmettaient par l’air ambiant. Cette « théorie des miasmes » a finalement été abandonnée, lors de la « révolution pastorienne », à la fin du XIXème siècle.
On sait aujourd’hui que certaines maladies (grippe, SRAS, etc.) peuvent se propager par transmission aérienne à une distance de plus de 2 mètres entre le malade et la personne qu’il contamine, mais lorsqu’on tousse, que deviennent les microgouttelettes de salive contenant des virus qui sont restées dans l’air sans atteindre quelqu’un ? La pesanteur les attire vers le sol où elles se désintègrent et les virus, privés d’humidité, meurent rapidement.
En revanche, les polluants chimiques peuvent rester en suspension dans l’air pendant plusieurs heures.
A l’extérieur, le vent et les courants d’air les dispersent rapidement, ce qui diminue considérablement leur concentration dans l’air que nous respirons. A l’intérieur des bâtiments par contre, leur concentration peut rester très élevée si aucun courant d’air ne les disperse. Ainsi, dans le domaine des polluants chimiques, la pollution intérieure est beaucoup plus dangereuse que la pollution extérieure.
Se protéger contre les dangers de la pollution intérieure est très facile et peu coûteux : il suffit de ventiler les pièces en ouvrant les fenêtres pour créer des courants d’air.

Fibromyalgie

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