Numéro 2014_41

4 idées fausses qui ont la vie dure

Les vaccins contiennent des produits toxiques dangereux pour les enfants :
Cette idée vient de la crainte d’effets neurotoxiques d’une substance utilisée dans les années soixante pour la conservation des vaccins, le thiomersal. Cette crainte n’a jamais pu être confirmée mais, en France, par précaution, depuis 2000, l'Agence gouvernementale chargée de la Sécurité des Produits de Santé a demandé le retrait du thiomersal de tous les vaccins. Actuellement, on ne trouve plus de thiomersal dans les vaccins distribués en France, à part dans le vaccin Jevax® contre l'encéphalite japonaise (vaccin non distribué en pharmacie et réservé à des usages exceptionnels) et dans le vaccin Spirolept® contre la leptospirose.
Quand je décide de ne pas vacciner mon enfant, ça ne concerne que moi et mon enfant :
Quand un enfant non vacciné contracte une infection contagieuse, il peut contaminer les personnes fragiles dont le système immunitaire est défaillant, ainsi que les nourrissons, particulièrement fragiles, encore trop jeunes pour être vaccinés.

Administrer plusieurs vaccins en même temps à un bébé peut déborder ses capacités de défense immunitaire :
Le système de défense immunitaire des bébés est suffisamment costaud pour leur permettre de se défendre quotidiennement contre les millions de virus et de bactéries avec lesquels ils sont en contact en permanence. En comparaison, les vaccins constituent une sollicitation immunitaire minime. Il ne faut d’ailleurs pas oublier que les vaccins ne contiennent pas de virus vivants ; ils ne comportent que des virus tués ou même, des fragments de virus.
Les compagnies pharmaceutiques ne vendent des vaccins que pour faire des profits :
L’Organisation Mondiale de la Santé chiffre régulièrement le niveau des ventes de médicaments. En 2013, l’OMS a évalué le marché des vaccins et a estimé qu’il représente 2 à 3% de l’ensemble du marché des médicaments. Par ailleurs, les études médico-économiques montrent que l’usage des vaccins est « coût efficace » et « coût-bénéficiaire », c’est-à-dire qu’il réduit les dépenses de santé, notamment les dépenses de médicaments.

Sources : Thériaque, ANSES, OMS, Open Rome

Froid

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