Vaccination : un pour tous, tous pour un !

La vaccination apporte un double bénéfice :

individuel, en évitant à la personne vaccinée d’être atteinte par une maladie ou par ses complications,
collectif, en diminuant le nombre de personnes susceptibles d’être malades.

Quand la proportion des personnes protégées devient suffisamment élevée, la maladie ne parvient plus à se transmettre, ce qui l’empêche de devenir épidémique.
Dans certains cas, cette immunisation collective peut aboutir à la disparition de la maladie (c’est ce qui se produit pour la variole).

Dans le cas de la vaccination contre la grippe, on a observé une baisse de la mortalité par grippe chez les personnes âgées quand la vaccination anti-grippale était obligatoire… pour les enfants.
La mortalité des personnes âgées a remonté quand l’obligation vaccinale des enfants a été abolie.

A l’inverse, quand une petite partie de la population cesse de vacciner les enfants, la maladie peut redevenir épidémique : c’est ce qui explique les flambées épidémiques de la rougeole.

Se vacciner et faire vacciner ses enfants constitue à la fois un acte de consommateur avisé et une démarche citoyenne.