Coqueluche : pas vacciné ? pas de bisous !

Le vaccin contre la coqueluche a une qualité : il évite d’être infecté par cette maladie épuisante qui fait tousser le jour et surtout la nuit pendant plus de 3 mois et provoque des complications très graves chez les nourrissons (hospitalisation en réanimation, etc.).
Il a en revanche deux défauts :
- Il ne sert à rien de l’administrer aux nourrissons avant l’âge de 2 mois, car pendant les deux premiers mois de la vie le système immunitaire n’est pas encore capable de produire une immunité correcte ;
- La protection apportée par le vaccin décroit au bout d’une dizaine d’années.
Ceci entraîne de graves conséquences car les nouveau-nés de moins de 2 mois, qui sont les personnes les plus en danger vital en cas de coqueluche, sont les moins protégés et les plus exposés dans le cas où leurs parents ne sont pas récemment revaccinés.
En outre, la coqueluche est une infection particulièrement contagieuse et, la contagion commençant avant l’apparition des quintes de toux, les personnes les plus contagieuses n’ont pas encore l’air d’être malades.

Pour lutter contre la dissémination de la coqueluche et protéger les nouveau-nés, il est donc recommandé aux jeunes adultes de recevoir une injection vaccinale de rappel. Sachant aussi que les bisous aux bébés sont une façon très efficace de leur transmettre la coqueluche, les anglo-saxons ont résumé
les recommandations avec un slogan percutant : « Pas vacciné ? Pas de bisous ! »
et le message :

« Soyez vacciné avec le vaccin anti-coqueluche adulte.www.VaccinateYourFamily.org »

Source : Kaufman J, The COMMVAC project. VaxStrat meeting, 26-28 septembre 2016, Annecy