Numéro 2017_02

Soigner, c’est aussi se faire vacciner

Le propre des soignants est d’avoir des contacts quotidiens avec un nombre élevé de patients. La palpation, l’auscultation et les gestes soignants sont propices à la transmission des microbes par les mains ou par le souffle. Plus le soignant est consciencieux, plus le risque de transmission d’une infection augmente.
Cette transmission est d’autant plus nuisible qu’elle touche une personne déjà fragilisée par une maladie ou un handicap. De plus, il s’agit souvent de personnes âgées ou vieillissantes, dont le système immunitaire a vieilli, ce qui le rend moins efficace : « l’immuno-sénescence » rend les vaccins moins efficaces et les infections plus dangereuses.
Le risque de transmission d’une infection par les soignants augmente considérablement quand la contagion débute avant l’apparition des symptômes, ce qui est le cas de bon nombre d’infections saisonnières (grippe, virus respiratoires, gastro-entérite, coqueluche, etc.).
La pénurie de personnel soignant est également un danger : elle pousse les soignants à venir travailler même quand ils sont malades et… contagieux.
Pour éviter de rendre malades leurs patients, les soignants doivent donc se faire vacciner contre toutes les maladies vaccinables qu’ils risquent de propager à ceux qu’ils sont censés protéger.
Ils doivent aussi mettre en œuvre sur eux mêmes tout ce qui limite la transmission des maladies contagieuses : hygiène des mains, port de masque, etc.

Source : Open Rome

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