Numéro 2017_14

Comment surveille-t-on les pollens ?

Pour se reproduire et étendre leurs territoires, les plantes émettent des pollens qui se disséminent dans l’air. La plupart du temps, l’enveloppe protectrice de chacun de ces grains de pollen est très allergisante pour l’homme. Les données de la surveillance aéro-pollinique sont très précieuses pour les personnes allergiques et pour ceux qui les soignent, notamment les allergologues.
La surveillance repose sur des « pièges à pollens », des capteurs placés sur le toit d’immeubles ou d’édifices très exposés au vent. Les capteurs utilisés en France aspirent un débit d’air régulier équivalent à une respiration humaine moyenne (10 litres d’air par minute). Les pollens ainsi recueillis sont décrits, analysés et comptés par tranches journalières et/ou horaires.
Chaque piège à pollens est géré par une équipe comprenant un technicien responsable du capteur, un analyste et un médecin. Ces équipes sont organisées en réseau, le RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique), coordonné au plan national par un laboratoire de recherche spécialisée, basé dans les monts du Lyonnais.
Le RNSA est complété par des biologistes, qui observent l’évolution des plantes (la « phénologie »), et par des médecins généralistes et des allergologues, qui surveillent l’intensité et la fréquence des symptômes allergiques chez les patients.

Source : Open Rome

Phénologie

Aimez-vous ce numéro ?

Pas encore de vote pour ce numéro