Numéro 2017_34

Pourquoi faut-il 2 tests pour détecter les infections ?

Des examens biologiques sont souvent nécessaires pour détecter certaines infections (Sida, maladie de Lyme, etc.). Les deux principales techniques utilisées habituellement ont en commun le même principe : identifier la présence dans le sang d’une substance produite par l’organisme pour lutter contre l’agent infectieux (protéine « anticorps »).
La première technique, appelée ELISA (acronyme de Enzyme-Linked ImmunoSorbent Assay), utilise une série de réactifs biochimiques qui ont l’avantage de détecter tout ce qui ressemble de près ou de loin à la protéine recherchée.
Cette très grande sensibilité a un défaut : un résultat positif en ELISA peut être dû à la présence d’une substance ressemblant à celle qu’on cherche, mais qui en est un peu différente (« faux positif »). Un résultat « ELISA positif » n’est donc pas une preuve formelle, il réalise juste un premier tri permettant ensuite d’utiliser à bon escient une technique de confirmation plus précise.
La seconde technique, appelée « Western Blot », permet de confirmer le diagnostic. Elle utilise les propriétés électriques des protéines, la vitesse de migration d’une protéine sur un buvard traversé par un champ électrique étant très différente d’une protéine à l’autre.
Le Western Blot est une méthode très spécifique : un résultat positif pour une protéine donnée prouve que la substance est bien présente.
Pour diagnostiquer la cause d’une infection, il faut donc combiner 2 examens de sang, ELISA pour « ratisser large » et Western Blot pour « ratisser précis ».

Source : Open Rome

Croyance

Aimez-vous ce numéro ?

Pas encore de vote pour ce numéro