Vous ne craignez pas les escrocs ? Achetez vos médicaments sur internet

Un escroc est un vendeur séduisant qui s’enfuit après avoir pris votre argent en échange d’un service ou d’un produit qui ne correspond pas à ce qu’il vous a annoncé.
L’offre de médicament à acheter sur internet réunit toutes les conditions permettant d’escroquer le client :
1 - Séduction. Créer un site séduisant demande l’aide d’un producteur de site web. Ce type de compétence est disponible dans le monde entier. Un site séduisant peut être créé en moins d’un mois avec un tout petit budget. Il peut être hébergé à distance dans une société spécialisée, n’importe où dans le monde. Son référencement payant dans les moteurs de recherche permet de le faire apparaître en tête de liste.
2 - Prendre votre argent. Le paiement en ligne est très banal. Il suffit d’ouvrir un compte dans une banque, n’importe où dans le monde, de doter le site d’un module ad hoc et de gérer des comptes libellés dans de grandes monnaies internationales (dollar, euros, yuans, etc.).
3 – Proposer des médicaments. Mettre en ligne la photographie de la boite d’un vrai médicament est un jeu d’enfant : il suffit d’aller chercher l’image sur le site officiel des firmes ou celui d’escrocs concurrents.
4 - Fuir. Avec l’internet, les escrocs n’ont même plus besoin de s’enfuir. Ils disposent de multiples moyens pour se rendre invisibles et introuvables : sociétés écrans, localisation dans un pays facilitant ce genre de pratique, site à durée de vie brève, transfert immédiat des sommes encaissées sur des comptes offshore, etc.
5 - Tromperie sur la marchandise. Tout est possible : absence de livraison, envoi de produits « bidons » ou, pire, de « médicaments » contrefaits contenant des substances toxiques.
Il est très difficile de retrouver ce type d’escrocs et quand ils sont identifiés, après des enquêtes demandant des moyens sophistiqués et coûteux, il est impossible de les poursuivre en justice.
Si voulez vous faire escroquer, allez au paradis des escrocs, internet, pour acheter vos médicaments.

Source : Open Rome