Numéro 2018_17

Pourquoi l’allergie aux pollens est-elle plus fréquente en ville ?

La végétation des villes est beaucoup moins abondante que celle de la campagne. De plus, les services municipaux des parcs et jardins veillent à planter des végétaux dont le potentiel allergisant est le plus faible possible. Le risque d’allergie aux pollens devrait donc y être moins important qu’en zone rurale.
Pourtant, il n’en est rien : les « pollinoses » y sont plus fréquentes ! A cela, plusieurs raisons :

Les polluants aériens irritent les voies respiratoires et accroissent leur sensibilité aux allergènes :
L’air des villes se charge de poussières et de substances irritantes produites par les moyens de transports, les systèmes de chauffage et la pollution industrielle et ce phénomène s’aggrave quand il se conjugue à certaines conditions climatiques (« couvercle anticyclonique ») qui ralentissent la circulation de l’air au dessus des grandes agglomérations et font stagner cette pollution.
A l’intérieur des logements, l’air est également source de pollution, notamment quand les habitants vivent toutes fenêtres fermées et utilisent des produits ménagers irritants.
Les polluants aériens modifient le comportement des végétaux et l’effet de leurs pollens :
ils stressent les plantes, qui réagissent en produisant de plus grandes quantités de pollens ;
certains polluants se fixent sur les grains de pollens et augmentent leur potentiel allergisant.

Source : RNSA, http://www.pollens.fr/le-reseau/doc/Guide-Vegetation.pdf

Potentiel allergisant

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