La prévention, c’est aussi un effort collectif

Les campagnes de prévention insistent toujours sur la nécessité d’un effort individuel : arrêtez de fumer, buvez moins d’alcool, faites du sport, surveillez votre alimentation, mettez des préservatifs, faites vous vacciner, conduisez moins vite, attachez votre ceinture, etc.
Les stratégies préventives ne profitent qu’à ceux qui les mettent en œuvre.

Ces changements individuels de comportement sont indispensables, mais ils sont très influencés par l’entourage et l’environnement des personnes concernées :
- il est très difficile d’arrêter de fumer ou de boire de l’alcool au sein d’une famille ou d’un groupe alcoolo-tabagique ;
- on doute de l’intérêt de la vaccination quand les soignants, les amis ou les « leaders d’opinion » expriment leurs doutes et ne se font pas vacciner ;
- limiter sa vitesse en roulant à 80 km/h devient vite exaspérant quand tous les autres véhicules vous doublent impunément à 100 km/h ;
- il est quasiment impossible de se mettre au régime dans une famille qui abuse des sucreries et des plats cuisinés.

En pratique, pour changer de comportement, il faut souvent aussi changer d’environnement.

Source : Open Rome