Une hypothèse n’est pas une démonstration !
La recherche médicale, comme toute recherche scientifique, progresse de la façon suivante :
1. Poser une question. Par exemple, « l’aluminium est-il dangereux pour la santé des personnes vaccinées avec un vaccin qui en contient ? »
2. Examiner tout ce qu’on sait déjà sur le sujet.
3. Emettre une hypothèse précise. Par exemple, « certains troubles mentaux bien précis sont plus fréquents chez les humains surveillés pendant les 10 ans qui suivent l’injection d’un vaccin contenant de l’hydroxyde d’aluminium ».
4. Réaliser une expérience permettant de vérifier cette hypothèse.
5. Publier les résultats obtenus afin que d’autres équipes de recherche puissent discuter les résultats et, si nécessaire, refaire des expériences similaires.
6. Si tous les résultats ont confirmé l’hypothèse initiale, alors elle sera considérée comme démontrée.
Dans le cas de l’aluminium, rien n’a été démontré et toutes les études épidémiologiques réalisées montrent au contraire qu’aucun trouble mental plus fréquent n’a pu être identifié.
La neuro-toxicité humaine de l’aluminium vaccinal est actuellement une hypothèse non démontrée.
Pour que la recherche médicale puisse faire des découvertes et servir les intérêts de l’humanité, il est très important de laisser les chercheurs émettre toutes les hypothèses qui leur paraissent intéressantes.
Il est essentiel aussi de ne pas confondre hypothèse et démonstration car, dans ce cas, la recherche médicale devient un alibi pour promouvoir une croyance sans fondement.
Sources : Open Rome, Haut Conseil de la Santé Publique (www.hcsp.fr), La Revue Prescrire 2015 ; 35 (377) :194-198
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Croyance