Numéro 2019_17

Pour que la marche marche , il faut marcher !

Les muscles sont comme la mémoire : plus on s’en sert, plus ils se développent. Les sportifs utilisent cette propriété pour se muscler et augmenter leurs capacités cardiaques.
A l’inverse, la sédentarité, l’inaction ou l’alitement prolongé restreignent la stimulation des muscles et, de ce fait, provoquent une perte progressive d’une partie de la musculature. Cette « fonte musculaire » peut avoir des conséquences dramatiques chez les personnes âgées et les handicapés : ils ont moins de muscles, ce qui rend leurs efforts plus fatigants et les incitent à être encore plus inactifs. Un cercle vicieux inaction-fonte musculaire-fatigabilité-inaction peut ainsi s’installer en quelques mois et aboutir à l’incapacité de se déplacer seul.
Pour les personnes qui ont du mal à marcher, le meilleur remède est… la marche ! Au début, c’est pénible, douloureux et fatigant. Ensuite, les difficultés s’atténuent : la musculature cesse de se détériorer, les réflexes reviennent, la fatigue diminue, l’appréhension disparaît. Peu à peu, la marche redevient plus facile et redonne une autonomie de déplacement. Les progrès sont plus rapides quand ils sont réguliers (essayer de marcher tous les jours) et bien dosés (éviter de vouloir progresser trop vite).
La marche a un autre avantage : elle fatigue le corps en douceur et facilite l’endormissement. Chez les personnes âgées, elle permet d’éviter de consommer systématiquement des médicaments pour dormir.

Source : Open Rome

Muscle

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