En médecine, rien n’est parfait !
Nous désirons tous bénéficier de moyens 100% protecteurs, de diagnostics parfaitement fiables, de soins apportés par des médicaments totalement efficaces et sans risque. C’est parfois possible mais, dans la plupart des cas, les vaccins, les tests diagnostiques et les traitements sont imparfaits. Ainsi, par exemple :
- les moyens d’éviter la grippe (hygiène des mains, port d’un masque, vaccin et antiviraux) ont une efficacité réelle, mais partielle ;
- il faut combiner deux sortes d’examens sanguins pour diagnostiquer une infection par le virus de l’immunodépression humaine (VIH), responsable du SIDA, car le test « Elisa » (le plus sensible pourtant), peut être positif à tort et nécessite un second test plus spécifique, le « Western-Blot » pour confirmer le diagnostic ;
- les médicaments soignant l’hypertension artérielle font effectivement baisser la tension mais ont des « effets secondaires » qui peuvent être gênants : chutes trop brutales de la tension, élimination trop importantes de certains minéraux (potassium notamment), malaises, etc.
- les antibiotiques éliminent certes les bactéries nuisibles, mais en sélectionnent ainsi d’autres, qui peuvent le devenir grâce à leur résistance aux mêmes antibiotiques.
La médecine est un art du compromis, de l’arbitrage entre des avantages et des inconvénients potentiels, du choix de la bonne combinaison de diverses méthodes, médiocres quand on les utilise une par une, mais très efficaces quand on les associe à bon escient.
Source : Open Rome
Carte EpidMétéo de la semaine
Japon