Numéro 2020_32

L’ozone : bon ou mauvais ?

Comme souvent dans le domaine de l’environnement, la réponse à cette question n’est pas simpliste. L’ozone est tantôt mauvais, tantôt bon.

L’ozone troposphérique : le « mauvais ozone ».
La « troposphère » est la partie basse de l’atmosphère, entre le sol et une altitude de 8 000 mètres à 15 000 mètres.
L’ozone « troposphérique » est un polluant très toxique quand il entre en contact direct avec l’homme et les écosystèmes.
Chez les humains, ce gaz irrite les voies respiratoires et les yeux. Il a aussi un effet néfaste sur la végétation, les cultures agricoles et le patrimoine bâti.
La vague de chaleur de la semaine dernière s’est accompagnée d’un épisode de pollution à l’ozone. En effet, sous certaines conditions d’ensoleillement se forme dans l’atmosphère un « couvercle anticyclonique », qui favorise la concentration aérienne de certains polluants dits « primaires », qui -eux-mêmes- favorisent la formation d’ozone.
L’ozone est donc un polluant atmosphérique dit « secondaire », typique de la saison estivale. Les plus fortes concentrations sont le plus souvent mesurées l’après-midi et par vent faible.

L’ozone stratosphérique : le « bon ozone »,
A plus haute altitude, dans la « stratosphère », l’ozone forme une couche qui nous protège de certaines radiations nuisibles du soleil. Le fameux « trou dans la couche d’ozone » est une disparition partielle de ce « bon ozone » protecteur.

Sources : ATMO France et Open Rome

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