Ne laissez pas votre médecin dire vous n’avez rien !
La vie peut être cruelle. Elle inflige parfois des maladies handicapantes qui provoquent de grandes souffrances, physiques et morales. Lorsqu’on en cherche la cause, on pense aussitôt à mettre en cause les interventions médicales récentes. Exemple : le vaccin contre l’hépatite B lorsque des patients précédemment vaccinés développent une sclérose en plaques.
Quand les enquêtes de vigilance concluent que les interventions médicales ne sont pas en cause, les soignants poussent un ouf de soulagement, qui leur fait parfois dire « vous n’avez rien », parce qu’ils pensent « vous n’avez rien qui soit dû à mon intervention ». Cet abus de langage est dommageable pour le malade : si les soignants sont soulagés, le patient, lui, ne l’est pas ; il continue de souffrir de sa maladie et ne pas comprendre pourquoi il en est atteint accroît sa souffrance. En voyant les soignants oublier ce qu’il endure, il se sent encore plus abandonné.
Bien sûr, personne n’est parfait, mais le manque d’empathie de certains soignants peut avoir des effets délétères graves. Il n’existe pas d’empathico-vigilance officielle organisée
Sources : Open Rome et entretien avec le Dr Olivier Jourdain le 22 décembre 2020
Carte EpidMétéo de la semaine
Tout noter