Les plantes peuvent perturber le traitement du cancer

Les traitements anticancéreux ont des effets indésirables difficiles à éviter. Il n’est pas aisé de trouver la dose de chimiothérapie suffisante pour être efficace, mais pas plus, afin de minimiser les effets indésirables.

Cancérologues et patients ont remarqué depuis longtemps que la « bonne dose » varie d’une fois à
l’autre. Cela peut être dû aux interactions entre les médicaments anticancéreux et les plantes,
absorbées soit dans l’alimentation soit à l’occasion de « traitements par les plantes ». Certaines d’entre elles peuvent rendre inefficaces les chimiothérapies anticancéreuses ou aggraver leurs effets indésirables. C’est le cas par exemple du millepertuis, du curcuma, de l’ail, du Chardon Marie® (« L’ami de votre foie »), du Desmodium® («Super diet, bien-être du foie »), l’Echacea® (« booste les défenses naturelles »), le Proteochoc® (complément alimentaire) et de plusieurs produits dits de « médecine chinoise ».
De plus, les interactions de la plupart des produits à base de plantes avec les anticancéreux récents n’ont pas encore pu être étudiées.

Il est donc important de :
• demander au médecin si les médicaments qu’il vous a prescrits sont incompatibles avec certaines
plantes ou certains aliments,
• lui signaler les traitements à base de plantes que vous avez l’habitude d’utiliser.

Source: Pourroy B. Interactions entre thérapies anticancéreuses orales et phytothérapie. B. Mon. cancérologie, 3–6 fév. 2016.