Numéro 2022_37

N’hésitez pas à appeler vos amis atteints d’une maladie grave

Ceux qui ont maladie grave ou invalidante se sentent rapidement très seuls.
Cesser momentanément ou durablement le travail et les activités de loisir coupe des collègues et des « relations ». Quant aux amis, ils se font souvent rares, par crainte d’une forme de « contagion » possible, par appréhension devant la maladie, peur d’être importun, etc.

Ne pas « laisser tomber » un ami malade est une réelle preuve d’amitié.
• Faites le premier pas : appelez-le sans attendre qu’il vous appelle.
• Prenez le risque de vous sentir maladroit. Pour votre ami, le silence peut être pire que la maladresse.
• Parlez de maladie, mais laissez votre ami aborder le sujet : il a le droit de ne pas vouloir en parler.
• Si la maladie vous fait peur, avouez-le. Votre sincérité ne peut que toucher votre ami et vous le ferez même peut-
être même sourire. Le rire étant le propre de l’homme, un sourire lui fera du bien.
• Parlez de tout : pendant la maladie, la vie continue, la sienne et la vôtre. Si votre ami ne parle plus que de sa
maladie, orientez avec douceur la conversation vers d’autres sujets pour essayer de lui redonner le goût de vivre.
• Proposez votre aide : vous pouvez peut être rendre un grand service à votre ami au prix d’un tout petit effort.
• Ne vous offusquez pas si votre ami vous accueille mal. La maladie peut rendre grincheux. Essayez de comprendre
à quel moment -plus favorable- vous pourrez le rappeler et ne le laissez pas tomber.

Source : Open Rome

Maladie

Mot difficile à définir.

En pratique, la notion de maladie dépend surtout de la façon dont on conçoit la (bonne) santé. Elle s’applique à tous les êtres vivants : plantes, animaux et humains. De même qu’il n’y a pas de vie sans mort à la fin, il n’y a pas de vie sans maladie et tous les êtres vivants peuvent être malades.

Les nombreuses définitions possibles tournent autour d’une idée simple : être malade, c’est ne pas ou ne plus pouvoir vivre normalement, comme les autres ou comme avant.

La frontière entre bonne santé et maladie est souvent difficile à préciser. Jules Romains dans la pièce « Knock ou le triomphe de la médecine » résume cette difficulté dans une phrase du Dr Knock : « Les gens bien portants sont des malades qui s'ignorent. »

Ceux qui considèrent la santé comme un marché exploitent souvent ce flou pour transformer en maladie un problème banal, ou pour se soustraire aux contraintes règlementaires appliquées aux produits de santé (nombreux contrôles de qualité, limitation sévère de la publicité).

Pour savoir si un produit a réellement des effets bénéfiques sur la santé, vérifiez qu’il est bien soumis aux mêmes contraintes que tous les autres produits de santé (médicaments, vaccins, appareillages, etc.).

Chaque malade est un cas particulier. S’intéresser seulement à la maladie peut faire oublier qu’un malade est d’abord un être humain.

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