Grossesse, nouveau-né, coqueluche, varicelle et grippe
Pendant la grossesse et après l’accouchement, la coqueluche, la varicelle et la grippe constituent de véritables dangers : risque élevé de fausse-couche, de formes « malignes » et de détresse respiratoire pour la maman, infections gravissimes pouvant entraîner la mort des nouveaux-nés.
Les méfaits de ces trois infections peuvent être évités grâce aux vaccins : ils protègent efficacement la vie des femmes et des enfants nés ou à naître, sans leur faire courir de risque particulier.
• Coqueluche. Le vaccin anti-coquelucheux est sans danger pendant la grossesse. L’injection à partir du deuxième trimestre de grossesse, en privilégiant la période entre 20 et 36 semaines d’aménorrhée (soit entre le début du 5e mois et la fin du 8e mois de grossesse) augmente la transmission au fœtus des anticorps maternels contre la coqueluche et assure ainsi une protection optimale du nouveau-né.
• Varicelle. Le vaccin contre la varicelle contient du virus vivant atténué. Par prudence, il ne doit pas être injecté pendant la grossesse. Il est donc recommandé aux femmes qui n’ont pas eu la varicelle de le faire AVANT la grossesse quand on envisage d’avoir un enfant.
• Grippe. Le vaccin anti-grippal ne contient que des fragments de virus. Il est sans danger pour la femme enceinte et peut être injecté à n’importe quel moment pendant la grossesse.
Source : Vaccination et Lien Social, https://vls.direct
Carte EpidMétéo de la semaine
Essaim
Rassemblement en nombre important d'insectes de la même famille. C’est un comportement d'agrégation permettant à une colonie d’insectes de se défendre ou d’envahir massivement un territoire.
Sur les réseaux sociaux, les « attaques en essaim » permettent à de tout petits groupes d’internautes d’interdire de parole ceux qui s’opposent à eux.
Depuis plusieurs années, cette stratégie est appliquée de façon systématique sur les réseaux sociaux par les opposants aux vaccins. La méthode est la suivante :
1 – Chaque membre du groupe crée le plus grand nombre possible de comptes et de pseudonymes.
2 – Quand un contradicteur commence à avoir de l’audience, il est désigné à la vindicte du groupe.
3 – Chaque membre utilise alors tous ses comptes pour signaler aux administrateurs du réseau social que le contradicteur ciblé tient des « propos inappropriés ».
4 – Cet afflux brutal de signalements est enregistré par les robots qui contrôlent le réseau, ce qui déclenche un blocage du compte du contradicteur. Ce dernier, ne pouvant plus utiliser son compte, est forcé de se taire pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois. Il ne peut récupérer l’usage de son compte qu’après s’être excusé et avoir juré qu’il ne contredirait plus jamais ceux qui l’ont stigmatisé.
Ne vous étonnez donc pas si les élucubrations anti-vaccins ne sont que faiblement contredites sur les réseaux sociaux.
Source : Open Rome