Quelle différence entre un chercheur et un escroc ?
Vous donnez votre langue au chat ? Il est pourtant facile de trouver la réponse : un chercheur doute de tout, un escroc ne doute de rien.
Le dernier escroc à la mode sur internet était déjà vendeur d’une pommade miracle censée guérir une maladie de peau (le psoriasis). L’arrivée du Covid lui a donné une idée bien plus lucrative : protéger -soi-disant- la pureté de son sang, en adhérant au réseau d’entraide des « sang purs » (créé et coordonné par lui-même), censé éviter les transfusions de sang provenant d’une personne au sang impur, souillé par la protéine spike et faire des dons à ce réseau, même modestes (50 Francs Suisse, par exemple).
Idée de génie, car tout le monde a entendu parler de cette protéine sans trop savoir si c’est le coronavirus ou le vaccin anti-coronavirus qui l’apporte dans le sang. La clientèle à prospecter est immense : dans tous les pays, notamment les pays riches, une partie de la population a eu peur des vaccins anti-Covid19 et gobera facilement l’idée que la protéine spike est un poison dangereux.
En quelques mois, selon l’escroc en question, plus de 100 000 personnes auraient déjà adhéré et fait des dons. Un bobard qui rapporte d’emblée 500 000 CHF sans risquer d’être trainé en justice, c’est assez remarquable comme escroquerie ! Chapeau l’artiste !
Dommage que cet escroc, pour faire fortune, ait besoin d’inciter ses victimes à fuir la vaccination et à les priver ainsi d’une protection individuelle et collective, efficace et sans danger.
Source : Open Rome,
Carte EpidMétéo de la semaine
Spike
Substance azotée (« protéine ») en forme de pointe (« spike » en anglais) présente à la surface du coronavirus responsable de la Covid-19.
Le virus se sert de cette protéine pour pénétrer les cellules qu’il squatte pour s’y multiplier.
Avez-vous des protéines spike dans votre sang ?
NON ! comme la quasi-totalité de la population humaine.
Seules les personnes venant d’être infectées par le coronavirus responsables de la Covid-19 et pas encore guéries sont porteuses de virus lui-même porteur de spike.
Quand une personne est infectée par ce virus, elle déclenche une réaction de défense qui élimine au bout de quelques jours tous les coronavirus présents dans son corps. Quand l’infection est guérie, il ne reste plus aucun virus, aucune protéine spike. Il ne reste dans le sang que des substances (les « anticorps anti-spike») capables à l’avenir d’éliminer très rapidement les coronavirus en se fixant à leur surface sur leurs protéines spike.
La protéine spike est-elle en soi un danger ? NON !
Sans virus, elle ne sert à rien et n’a pas d’effet. C’est le virus qui est dangereux, pas sa clé d’entrée.
Le vaccin introduit-il des protéines spike ? NON !
Au contraire il empêche leur présence ! Grâce à lui, la production d’anticorps anti-spike est déclenchée avant même d’être en contact avec le coronavirus.
Source : Open Rome