Pourquoi a-t-on la gueule de bois ?
Les lendemains des fêtes trop arrosées se caractérisent souvent par des maux de tête, des douleurs diffuses, une fatigue générale, des nausées, une intolérance digestive et le sentiment que rien ne va. Tous ces signes sont dus à une seule et même cause : le manque d’alcool.
De même que les opiacés provoquent un syndrome de manque qui « accroche » le toxicomane au produit stupéfiant, l’absorption d’alcool peut être suivie d’une période de « manque » très pénible. L’alcool est d’ailleurs la principale porte d’entrée des adolescents dans le monde de la toxicomanie.
Une des façons de supprimer le manque alcoolique est de reboire un peu d’alcool : cette thérapeutique est bien connue des gros buveurs chroniques qui sirotent leur verre de blanc le matin sur le zinc des bistrots. D’ailleurs, beaucoup de produits censés soigner la gueule de bois doivent leur efficacité apparente au fait qu’ils contiennent des plantes dissoutes dans... de l’alcool.
L’autre façon de soigner la gueule de bois, c’est d’attendre que le manque disparaisse spontanément, au bout de quelques heures.
Même si elle n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale, la patience est un excellent traitement pour ceux qui acceptent de s’en servir.
Carte EpidMétéo de la semaine
HTA
Abréviation de « HyperTension Artérielle ».
Le sang artériel transporte l’oxygène que nous respirons jusqu’au reste de notre corps : muscles, cerveau, etc. Il peut arriver que notre cœur peine pour faire avancer le sang dans nos artères, en raison de difficultés variées : bouchons ou plaques obstruant la circulation, perte d’élasticité des parois artérielles, état de stress permanent, masse sanguine trop volumineuse, etc. Si on mesure alors la pression qui règne dans les artères, on s’aperçoit qu’elle est trop élevée.
A force de peiner, le cœur finit par se fatiguer. Cet état d’insuffisance cardiaque n’apparaît habituellement qu’au bout de plusieurs dizaines d’années d’hypertension artérielle.
Les conséquences les plus graves d’une hypertension artérielle chronique sont plus précoces : infarctus du myocarde (manque d’oxygène dans les petites artères du cœur) ou accidents vasculaires cérébraux (« attaque cérébrale », etc.).
En pratique, si les médecins mesurent la tension artérielle, c’est surtout parce qu’elle est un révélateur de maladies : diabète sucré, accumulation de graisse dans les artères (athérosclérose), alimentation trop riche ou trop salée, maladie rénale, effets nocifs du tabac ou de l’alcool, anomalies génétiques, maladies hormonales, etc.
En général, ce n’est pas la tension artérielle qui est une maladie, c’est la maladie qui fait monter la tension.