La prévention ne procure pas la vie éternelle !
La prévention a pour but de vivre mieux et plus longtemps. Elle demande des efforts individuels et collectifs.
Les résultats peuvent être spectaculaires :
• En emportant des citrons et des vivres frais sur les bateaux, on a évité le scorbut aux marins.
• En améliorant la productivité de l’agriculture et la qualité de l’eau potable, on a allongé la durée de vie.
• En vaccinant presque toute la population mondiale contre la variole, on a fait disparaître cette maladie.
• En diminuant la consommation de tabac, on raréfie les cancers.
Cependant, la prévention a des limites :
• Elle allonge la durée de vie, mais ne supprime pas toutes les causes de décès. Elle ne rend pas immortel.
• Elle peut avoir des effets collatéraux. Par exemple, l’amélioration de l’alimentation favorise l’apparition du diabète sucré.
• Elle est rarement efficace à 100% et ne fait pas effet tout de suite.
• Elle demande un investissement initial qui peut dépasser les moyens disponibles.
Source : Open Rome
Carte EpidMétéo de la semaine
R.O.I.
Abréviation anglophone de Return On Investment, traduisible en Français par Retour Sur Investissement.
Un investissement est une prise de risque : on investit des ressources humaines et financières, avec l’espoir d’en tirer un bénéfice humain, matériel ou financier.
Les opérateurs boursiers se concentrent sur les aspects financiers (gains à la revente des actions), les entrepreneurs sur les bénéfices industriels (capacité de produire et de vendre, amélioration de la productivité) et humains (meilleures conditions de travail), les soignants sur l’allongement et la qualité de la vie.
Dans le domaine de la prévention, le R.O.I. est un critère essentiel.
Avant de passer à l’action, il faut peser soigneusement le pour et le contre :
- Quels seront ses effets positifs ?
- Ces effets positifs sont-ils déjà démontrés ?
- Quels en seront les dangers éventuels ?
- Au bout de combien de temps les effets positifs ou négatifs apparaitront-ils ?
- Chez qui aura-t-elle le plus d’impact ?
- Comment pourra-t-on évaluer les effets attendus ?
- Combien de temps et d’argent faudra-t-il dépenser aujourd’hui et pour combien d’économie demain ? En avons-nous les moyens ?
Source : Open Rome