Cueillette des champignons : attention aux tiques !
L’automne est un moment propice à la cueillette des champignons en forêt.
Quand on pense « champignons », on a en tête le souci d’éliminer les espèces vénéneuses. On oublie presque toujours un autre risque, celui d’être piqué par une tique.
Les tiques sont des petits acariens de couleur brun-noir et de la taille d'une tête d'épingle. On en trouve là où il y a des bois et une végétation basse (hautes herbes, fougères, buissons, haies), mais aussi dans des prairies et des espaces verts urbains. Elles se mettent à l'affût au sommet des végétations basses, de manière à flairer le passage d'un homme ou d'un animal à sang chaud.
La tique passe sur la peau par contact avec l'hôte, s'y fixe, la perce, aspire le sang et régurgite sa salive. Cette salive peut contenir les bactéries responsables de la maladie de Lyme. Plus la tique reste accrochée longtemps, plus le risque de contamination par ces bactéries est grand.
En pratique, au retour de votre cueillette, examinez soigneusement toutes les zones de peau susceptibles d’avoir été piquées (pensez aussi à la tête car, pour cueillir, on se penche en avant…). Si vous en découvrez, éliminez les tiques le plus rapidement possible à l’aide d'une pince spéciale (disponible en pharmacie), en respectant le mode opératoire indiqué (afin d’éviter de laisser la tête de la tique sous la peau). Notez la date et le lieu présumé de la morsure afin de pouvoir renseigner le médecin si, dans les semaines qui suivent, surviennent des tâches rouges, des douleurs dans les membres ou des signes d’allure grippale.
Sources : Institut de Santé Publique, Bruxelles, et Open Rome
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Carte EpidMétéo de la semaine
Légalisation
Action de rendre licite ce qui était auparavant prohibé par la loi (et donc clandestin).
En matière d’addiction, la prohibition permet au grand banditisme de prospérer. La légalisation des produits interdits aide à lutter contre les trafics clandestins, mais ne résout pas tout.
Prenons l’exemple du jeu d’argent en Italie. Le volume des paris et des mises y est tel que le jeu constitue la deuxième industrie du pays, juste après Fiat.
En 1992, confronté à un déficit public considérable, le gouvernement italien a légalisé les jeux d’argent.
On peut aujourd’hui en mesurer les effets :
- l’accès au jeu d’argent est plus facile et le nombre des joueurs a augmenté ;
- les taux d’intérêt des prêts faits aux joueurs ruinés ont beaucoup diminué (même s’ils restent élevés);
- les joueurs aux abois restent des proies faciles pour les mafias cherchant des personnes sans casier judiciaire qui acceptent de « rendre un service » (passer un colis, servir de prête-nom ou de faux témoin, etc.) ;
- le blanchiment d’argent est simplifié (le trucage de matches ou de sites de jeux fait courir peu de risques).
Source : Open Rome