Les robots conversationnels ont fait de gros progrès !
Depuis une trentaine d’année, des « moteurs de recherche » permettent d’afficher sur son ordinateur des listes d’adresses de sites internet.
Depuis une dizaine d’années, de petits automates numériques, les robots conversationnels (« chatbots ») répondent aux questions posées par les internautes. Parallèlement, les informaticiens ont créé des programmes permettant à l’automate d’apprendre par lui-même (« auto-apprentissage »), de parcourir le contenu des sites internet, d’analyser leur contenu sans règles pré-établies (« deep learning ») et de faire des phrases.
En combinant ces 3 fonctions (chatbot capable de faire des phrases + moteur de recherche + analyse des contenus mémorisés), les grandes sociétés informatiques développent des automates capables de résumer le contenu de tout ce qui est disponible sur le net.
Deux de ces systèmes d’un nouveau genre sont accessibles depuis peu et ce qu’ils font est très spectaculaire. Faites vous-même l’essai en allant sur :
Gemini (Google) : https://gemini.google.com/app ChatGPT3.5 (Microsoft-Ellon Musk) : https://chat.openai.com/
Attention : le secret de ce que vous y inscrivez n’est absolument pas protégé.
Source : Jérôme Guille, Neomedicom, 1ère maison des URPS Grand Est, Nancy, 15-16 février 2024
Carte EpidMétéo de la semaine
AI
Abréviation du vocable anglophone « Artificial Intelligence ».
La traduction en Français par « Intelligence Artificielle » (IA) est une erreur linguistique : « Intelligence » en Anglais signifie « renseignement » et « capacité d’apprendre » (comme « intelligence avec l’ennemi » pour parler d’espionnage).
L’IA repose sur quelques principes simples, devenus faciles à utiliser grâce aux progrès de l’informatique :
1 – Partir de mots rangés dans une base de données.
Il peut s’agir aussi d’images ou de sons, définis par des mots, des titres ou des codes.
2 – Définir ensuite une série de règles organisées en « algorithmes », qui déclenchent des fonctions automatiques (auto-apprentissage, etc.) chaque fois qu’un des mots apparait.
3 – Créer enfin deux interfaces, l’une pour enregistrer des mots et des règles, l’autre pour afficher les résultats.
La complexité et les capacités de l’IA dépendent de plusieurs caractéristiques techniques des outils informatiques :
- qualité et volume des bases de données de départ,
- complexité des règles et des algorithmes,
- vitesse de calcul des microprocesseurs,
- débit des flux d’échanges entre les interfaces et les microprocesseurs.
Les usages de l’IA sont multiples. Ainsi, par exemple :
- amélioration de l’ergonomie des machines numérisées,
- discussion avec les utilisateurs (« chatbot »),
- simulation de phénomènes dans une population,
- simulation d’une machine ou d’un écosystème,
- manipulation d’images et de sons.
Source : J. Guille, 1ère maison des URPS Grand Est, Nancy, 15-16 février 2024