Numéro 2024_29

Pourquoi Einstein était-il intelligent ?

Albert Einstein est mort le 18 avril 1955. Il était devenu tellement célèbre qu’il avait répété à ses amis : « Je veux être incinéré pour que les gens ne viennent pas vénérer mes os”. Pourtant, le médecin légiste qui a procédé à l’autopsie, prend une scie, découpe l’illustre crâne, extrait le cerveau de sa calotte et le plonge dans du formol.

L’examen de ce cerveau si intelligent ne montre rien d’extraordinaire : il est juste un peu plus petit que la moyenne. A tout hasard, en vue de recherches futures, le cerveau est coupé en 240 morceaux conservés dans du formol et 2400 fines tranches coincées entre 2 lamelles de verre. Le tout est oublié sur une étagère dans une cave de Princetown, puis dans une caisse de cidre sous un bureau dans une maison du MidWest.

En 1985, une chercheuse spécialiste des neurosciences examine le cerveau d’Einstein, convaincue que l’intelligence est liée à la façon dont les cellules de la « glie » réagencent les connections entre les neurones.
Elle constate que, dans une des zones de ce cerveau exceptionnel, la glie est beaucoup plus développée que la moyenne. Elle en a conclu que l’intelligence est vraiment liée à l’importance de la glie.

Depuis, ces travaux ont été très critiqués et on ne sait toujours pas pourquoi Einstein était intelligent.

Source : La grande épopée du cerveau d’Einstein. Epsiloon, numéro hors-série #11 et https://epsiloon.com

Cerveau

Organe protégé, chez les humains, par une boîte osseuse et deux enveloppes (les méninges) contenant un peu de liquide (le « liquide céphalo rachidien »).

Le cerveau est relié au reste du corps par 12 paires de nerfs crâniens.

Il est composé essentiellement de 2 familles de cellules : les neurones et les cellules de la glie.

L’alimentation de ces cellules en sucre et en oxygène est assurée par une paire d’artères « carotides » remontant à l’avant du cou, et de petites artères dites « vertébrales », remontant à l’arrière, le long de la nuque.
En arrivant dans le cerveau, ces 4 artères se relient entre elles, formant ainsi un polygone, dit « polygone de Willis », qui permet au sang artériel de continuer à irriguer le cerveau, même quand une des artères est défaillante.

Chaque neurone est prolongé par un nerf, sorte de petit câble qui conduit l’influx nerveux. Le passage de cet influx à d’autres neurones est assuré par des substances chimiques, les « médiateurs » « neurotransmetteurs ».

Pendant longtemps les médecins ont cru que les neurones étaient les cellules clés du fonctionnement intellectuel.
On sait aujourd’hui que ce sont les cellules de la « glie » qui sont essentielles, car elles permettent aux neurones de modifier leurs interconnections.

Source : Open Rome

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