Peur des piqures ? Essayez la maladie !
La peur des piqures est souvent cause de réticence à la vaccination.
Ne pas se faire vacciner par peur des piqures est un mauvais calcul. En effet : la piqure vaccinale est brève, à peine douloureuse et unique.
Elle évite « d’attraper une maladie » qui va imposer un grand nombre de piqures souvent beaucoup plus douloureuses. Ainsi, par exemple,
- Le tétanos aboutit à une hospitalisation en réanimation, avec des piqures quotidiennes, la pose de
perfusions et toutes sortes de gestes médicaux invasifs (intubation, etc.) ;
- La grippe est une source de complications infectieuses, cardiaques, respiratoires et rénales qui peuvent
imposer une hospitalisation et des traitements administrés pour la plupart sous forme de piqures ;
- Les hépatites et le cancer du col de l’utérus, contre lesquels il existe des vaccins efficaces, sont à l’origine
de « jaunisses », de cirrhoses et de cancers, dont le traitement en milieu hospitalier est source d’un grand
nombre de prises de sang, de perfusions, d’injections intraveineuses ou intramusculaires de médicaments
et d’interventions chirurgicales parfois douloureuses et mutilantes.
A noter : les piqures vaccinales provoquent parfois des syncopes réflexes. Elles sont toujours brèves et bénignes. Inutile d’en avoir honte ou de les redouter : elles ne sont en rien liées à un tempérament douillet. Bien au contraire, elles sont la marque d’un tempérament sportif et d’une réactivité musculaire supérieure à la moyenne.
Source : Open Rome
Carte EpidMétéo de la semaine
Réflexe
Mécanisme nerveux déclenchant une contraction ou une inhibition musculaire indépendante de la volonté.
Un réflexe est déclenché par la stimulation d’un capteur placé au niveau de la peau ou d’une zone interne sensible (œil, bouche, tube digestif, etc.).
L’influx nerveux chemine le long d’un nerf transmettant la sensation à la moelle épinière, qui la transmet directement sans contrôle du cerveau à une racine nerveuse d’un muscle qui se contracte. Exemples :
• Chez une personne assise, jambes pendantes, en tapant sur la rotule avec un petit marteau enrobé de caoutchouc, on déclenche la contraction réflexe du quadriceps, qui provoque une extension involontaire brutale de la jambe.
• En appuyant sur les globes oculaires, on déclenche l’envoi d’un influx nerveux au muscle cardiaque, ce qui peut bloquer son fonctionnement pendant quelques secondes et, parfois, provoquer une brève syncope. Le nerf transmetteur est dénommé « nerf vague », d’où l’appellation médicale de « malaise vagal ».
• Une piqûre, lors d’une vaccination ou d’une prise de sang, peut provoquer un malaise vagal. Cette réaction touche plutôt les personnes « dures au mal » et très vives (exemples : rugbyman, boxeur, sportif de haut niveau »).
Source : Open Rome