Volailles, foie gras : pas de danger de grippe !
Le foie gras peut-il transmettre le virus grippal aviaire aux humains ?
NON ! La chaleur détruit les virus grippaux aviaires. De plus, quand une ferme est touchée par la grippe aviaire, la
production est immédiatement interrompue et les produits finis non encore livrés sont détruits.
Les volailles achetées sur le marché ou en grande surface peuvent-elles être infectées ?
NON ! Quand une ferme est touchée, toutes ses volailles sont abattues et brûlées.
Cet abattage préventif évite de disséminer le virus chez des voisins et ne change rien au sort des volailles : quand un élevage avicole est touché par la grippe aviaire, toutes les bêtes meurent en quelques jours.
De plus, le périmètre de sécurité établi par les forces de l’ordre empêche tout véhicule d’entrer ou de sortir de l’établissement. Il est impossible aux grandes surfaces ou aux volaillers d’acheter des volailles infectées, mortes ou vives.
Une volaille infectée, morte, vidée et plumée peut-elle transmettre la grippe aviaire à un humain ?
NON ! Les virus grippaux sont présents dans le tube digestif des volailles infectées et sur leurs plumes (à cause des
fientes). Vidées et plumées, elles ont perdu leur stock de virus. De plus, la chaleur détruit les virus.
En pratique
Le foie gras ne peut pas transmettre la grippe aviaire.
Il est impossible d’acheter une volaille infectée.
La cuisson détruit les virus.
Source : Open Rome

Carte EpidMétéo de la semaine
Aviaire
Adjectif qualifiant ce qui concerne les volailles.
Les virus grippaux aviaires sont différents des virus grippaux humains. Ces différences rendent difficile la transmission virale des volailles à l’homme et empêchent la transmission interhumaine des virus grippaux aviaires.
Pour que la grippe aviaire touche un humain malgré cette barrière, les doses de virus inhalés doivent être extrêmement fortes. En pratique, ne courent un tel risque que le personnel de la ferme et les équipes vétérinaires.
L’arrivée du virus grippal aviaire est une catastrophe pour l’éleveur : en quelques jours, toutes ses volailles sont infectées et meurent.
Mêlées à la terre, les fientes infectées, riches en virus, s’insèrent dans les semelles (bottes, chaussures) et les pneus (véhicules agricoles, automobiles, etc.), pouvant propager « l’épizootie » (épidémie animale) aux lieux avoisinants. C’est pourquoi, dès l’apparition des premiers cas dans un élevage, tous les volatiles sont abattus et les bâtiments immédiatement isolés.
Actuellement, les virus aviaires observés aux USA n’ont pas encore réussi à franchir la barrière d’espèces, mais la surveillance est particulièrement intense, en raison d’un nombre élevé de foyers epizootiques nord américains.
Source : Open Rome