Numéro 2025_40

Très grand âge. Grands problèmes, petites causes, solutions simples !

Les personnes très âgées sont souvent très fragiles : muscle cardiaque faible, mauvaise capacité de défense contre les infections, reins éliminant mal les déchets, difficulté à se déplacer ou même à se lever, etc.

Une petite perturbation d’un des organes fragiles peut avoir des effets importants : défaillance cardiaque, infection galopante, blocage des reins, passage à un état grabataire, etc.

Le caractère spectaculaire et angoissant de ces perturbations incite souvent à mettre en œuvre de grands moyens : examens multiples et invasifs, accumulation de médicaments, hospitalisation, etc. Or, bien souvent, la cause est minime et les moyens mis en œuvre risquent d’être disproportionnés.

Ainsi, par exemple, un monsieur très âgé (97 ans), diabétique et cardiaque, ne sortant plus de chez lui depuis plusieurs années, constate un matin que ses jambes enflent de façon très inquiétante. L’explication médicale est très simple : le cœur de ce vieux monsieur est en train de lâcher.

Pour savoir si les médecins peuvent encore faire quelque chose pour lui, il faut l’hospitaliser mais, chez ce vieux monsieur, le bilan peut être plus dangereux encore que la maladie. Quitter son domicile, devoir s’adapter brutalement à un nouveau rythme de vie, accepter une alimentation différente et trouver de nouveaux repères dans l’univers hospitalier constituent des stress suffisants pour le faire mourir.

En fait, la cause de la défaillance cardiaque tenait au vieux monsieur lui-même. Son cœur était soigné depuis plusieurs années par un quart de comprimé d’un médicament qui le fait uriner souvent. Lassé de cet inconfort, il avait interrompu son traitement (sans en parler bien sûr).

Il a suffi qu’il recommence à prendre son médicament pour que tout rentre dans l’ordre.

Source : Open Rome

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Foyer

Terme technique désignant tantôt l’endroit où l’on peut faire du feu, tantôt les familles qui vivent autour de la cheminée ou dans le même logement, avec ou sans cheminée.

Les médecins comparent souvent les épidémies à un incendie ; ils parlent de « foyer épidémique » quand un malade contagieux transmet sa maladie à son entourage. Il peut s’agir des membres de sa famille (c’est alors, au sens propre, un foyer épidémique), de collègues de travail, de colocataires, de camarades de classe ou de résidents en EHPAD.

Pour détecter les foyers épidémiques, les médecins posent une question simple : « y-a-t-il d’autres malades comme vous dans votre entourage proche ? »

Quand le nombre des foyers augmente, les médecins parlent de « franchissement du seuil épidémique », un peu comme dans une cheminée : au début, il y a quelques flammèches puis, soudain, tout s’enflamme.

Source : Open Rome

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