Confinement : le problème des addictions

Les addictions ont une caractéristique : l’arrêt de la consommation du produit ou du comportement addictif rend malade. Le confinement peut compliquer beaucoup l’accès au produit et aux sources d’addiction, mais aussi en accroître l’usage, avec des risques de surdosage.
Qu’en est-il aujourd’hui en France, pendant le confinement à domicile.
• Tabac : les bureaux de tabac restent ouverts.
• Alcool : les bistrots sont fermés, les commerces restent ouverts. Risque d’augmentation de la consommation à domicile.
• Stupéfiants : l’arrêt brutal des stupéfiants provoque un état de manque pouvant imposer une hospitalisation. Si vous avez des informations concrètes sur l’impact du confinement sur les consommateurs de stupéfiants, transmettez-les nous en envoyant un message à idaviaud@openrome.org.
• Tranquillisants : l’accès aux pharmacies est conservé. Les benzodiazépines ne sont pas un facteur aggravant en cas d’infection par le Covid19.
• Jeux d’argent : les cercles de jeu sont en principe fermés. Les rencontres sportives (et les paris qui en dépendent) sont reportées. Les données fiables sur les effets du sevrage en jeu d’argent manquent.
• Jeux vidéo, écrans : risque de surdosage, favorisé par l’inaction. En outre, le télétravail des parents les empêche souvent de surveiller et restreindre le temps d’accès de leurs enfants aux jeux vidéos. Signalez-nous les solutions trouvées par les parents attentifs à ce problème.

Sources : Open Rome, réseau Covigie, SFMG, SFSPO, OpusLine