Infections saisonnières : la prévention, c’est maintenant !
Avec le retour du froid, le risque d’infection respiratoire revient dans les conversations : on entend parler de rhume, de bronchiolite, de grippe, de covid, de pneumonie… On connait bien ces infections saisonnières, de retour chaque année, on sait qu’il existe des façons de s’en protéger. Mais qui respecte vraiment les gestes barrières protecteurs actuellement et pourquoi les vaccinations protectrices disponibles sont-elles sous-utilisées, notamment par les personnes les plus fragiles ?
La mauvaise expérience de la triple épidémie (grippe-Covid-19 et VRS) de la saison 2022-2023 n’est pourtant pas loin : beaucoup de malades de tous âges, des organisations familiales perturbées, des hospitalisations trop nombreuses dans des structures débordées, mais aussi des décès….
Alors que les campagnes de vaccination contre la grippe et la covid ont démarré depuis un mois, 24 structures de professionnels de santé viennent rappeler, dans un communiqué commun, la nécessité de renforcer la lutte contre les infections respiratoires hivernales :
• En renforçant la couverture vaccinale grippe et Covid-19 pour protéger les plus fragiles et éviter un engorgement des structures de soins ;
• En s’appuyant sur la possibilité de vacciner en même temps contre la grippe et la Covid-19 ;
• En utilisant au mieux les stratégies de prévention des infections par le VRS du nourrisson ;
• En appliquant sans relâche les gestes barrières, pour tous et tout au long de l’hiver.
Médecins, infirmières, sage-femmes et pharmaciens peuvent vous vacciner : l’accès aux moyens de prévention est vraiment facile.
Source : https://www.cmg.fr/la-prevention-des-infections-respiratoires-de-lhiver-cest-maintenant
Carte EpidMétéo de la semaine
Hiver
Période de l’année caractérisée par une baisse des températures dans les pays à climat tempéré.
L’hiver a donné son nom aux infections épidémiques des périodes froides. Infections hivernales qui se répandent d’ailleurs dès le début de l’automne et peuvent encore flamber au début du printemps.
Les épidémiologistes se sont longtemps demandé pourquoi le refroidissement influence la propagation de certaines épidémies. Pour le savoir, il fallait d’abord préciser la notion de « il fait plus froid » ? Doit-on prendre en compte la température la plus basse, la température moyenne ? Avec quelle unité de temps, les valeurs quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles ? Sur quelle aire géographique, le quartier, la ville, la région ?
Après des dizaines d’années de tâtonnement, on commence à avoir des réponses fiables :
- Le froid modifie les comportements et incite à se regrouper autour des moyens de chauffage, or cette proximité facilite la transmission virale.
- Le froid rend l’air plus humide, or l’humidité favorise la conservation et la transmission des virus respiratoires.
Source : Open Rome